Actuellement, plus d’un tiers de la population résidant dans le canton de Vaud n’a pas la nationalité et ne dispose donc pas du droit de signature, de vote et d’éligibilité. Ces personnes sont pourtant actives dans la vie sociale du canton et des communes ; elles travaillent, paient des impôts et vivent sur le même territoire, parfois depuis des décennies. En quoi sont-elles différentes des Suisses et Suissesses de naissance ou par mariage ?
Il en résulte que les élections et votations ne sont pas du tout représentatives des personnes habitant le canton de Vaud et sont même, dans une certaine mesure, antidémocratique : ce tiers manquant de la population est également impactée par les décisions politiques, mais elle n’a pas son mot à dire !
L’instauration des droits politiques pour les non-Suisses permettra de combler ce problème de représentativité et d’inclusivité. De plus, la participation aux votations permettra de faciliter l’intégration des personnes étrangères qui pourront participer au pilier de la vie communautaire suisse qu’est la démocratie directe.
- Celles et ceux qui travaillent, produisent, consomment et vivent sur un territoire devraient pouvoir se mêler des affaires publiques et décider de l’intérêt général. Renforçons la souveraineté populaire et la cohésion de la société en leur donnant le droit de participer activement aux processus démocratiques ! Une meilleure représentation populaire mènera à des décisions plus sensées pour le grand nombre.
- Défendons nos principes libéraux et démocratiques: notre système politique doit être cohérent et ouvert !
- Les droits politiques - et les actions qui y en découlent - facilitent l’intégration des personnes étrangères, qui ne demandent qu'à prendre part à notre société et à s'y adapter. Pourquoi l'État devrait-il stimuler le communautarisme et l'isolationnisme, plutôt que la co-existence démocratique ?