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Cette initiative a pour but d’imposer une taxe à toute publicité dans l’espace public ainsi que dans l’espace immatériel virtuel, à l’exception des publicités culturelles ou associatives.
L'omniprésence de réclames en tout genre incite à une surconsommation qu'il convient de combattre; les produits dont on vante les mérites (vols low-cost, mode, promotions des SUV, etc...) participent entre autres à la dégradation de l'environnement, à l'augmentation des gaz à effet de serre et des inégalités.
Une interdiction aurait aussi pu être envisageable. Malgré tout, la taxe permettra d’obtenir un budget supplémentaire pour la promotion des activités culturelles et associatives. La taxe ne peut pas encore être définie mais représentera un pourcentage de la dépense des mandataires à l’origine de la publicité. Cette initiative vise également à atteindre les publicités numériques, qui représentent la principale source de nuisance publicitaire permissive, grâce à de raffinés algorithmes sur des plateformes volontairement addictives.
La publicité est nocive socialement et pour l’environnement et doit être taxée en conséquence. Ça sera l'occasion de pénaliser une pratique nocive en appliquant un impôt qui n'est pas endossé par le consommateur mais par le vendeur et qui permettrait de réaffecter cette somme à des projets liés à la transition écologique. Pour que les entreprises paient une partie des dégâts qu’elles font!
Argumentaire
- Cette initiative permettrait de créer un nouveau budget, permettant de développer un fond dédié spécifiquement à la défense/promotion de l’écologie et de causes sociales
- Principe mondialement accepté du pollueur-payeur: il s'applique aussi à nos esprits!
- Les algorithmes et l'industrie des relations publiques ont connu une explosion depuis les trente glorieuse: nous sommes sous influence bien plus intense que l'avant-pub-partout que nos grands-parents ont connu. À nous de réparer cela et de s'émanciper des aspects néfastes de la publicité!
- Les gros paieront beaucoup plus, nous décidons de nous attaquer aux serial publieurs, pas aux petits commerces, qui ont beaucoup moins recours à la publicité et beaucoup plus à la confiance et au bouche-à-oreilles